Du 11 au 12 novembre 2015, le Département fédéral des affaires étrangères suisse, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l’Institut d'études de paix et de sécurité (IPSS- Université d’Addis Ababa), et le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) ont organisé une conférence sur les entreprises militaires et de sécurité privées (EMSP) à Addis Ababa.
La conférence avait pour objectif d’amorcer le dialogue quant aux défis et aux bonnes pratiques concernant la réglementation des EMSP dans la région. Les participants ont également discuté des conseils offerts par le Document de Montreux et de leur pertinence pour le continent africain.
Deuxième conférence régionale sur le continent Africain, l’événement a réuni des représentants de seize (16) États d’Afrique anglophone: Afrique du Sud, Botswana, Érythrée, Éthiopie, Ghana, Kenya, Malawi, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie, et Zimbabwe. Une Conférence régionale avait déjà eu lieu en Afrique francophone et lusophone en juin 2014 à Dakar, Sénégal.
Accueillant plus de 80 participants, la Conférence a également réuni les hauts-représentants de la Commission de l’Union Africaine (UA) pour la Paix et la Sécurité, la Commission de l’UA pour les Affaires Politiques, l’autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO), les Nations Unies (ONU), et le Bureau des Nations Unies auprès de l’Union Africaine (UNOAU).
Un discours liminaire a été prononcé par Dr. Tarek Sharif, chef de la Division de défense et sécurité, UA.
« Les entreprises militaires et de sécurité privées sont un phénomène mondial croissant, ce qui conduit à des préoccupations légitimes quant au respect du droit de l’homme et du droit international humanitaire. » Anne-Béatrice Bullinger, l’Ambassade de la Suisse en Ethiopie.